Océan
Qu’il est blanc, le sable Gris, l’océan Et terrible, le ciel, Pardessus, L'enfant.
Voilliage avec deux ailes, Sillage,Voile, traces d'un voyage à travers les jours
Qu’il est blanc, le sable Gris, l’océan Et terrible, le ciel, Pardessus, L'enfant.
Nul doute que le jour se lève sur tous, Ceux dont les maisons sont léchées par un feu sauvage Et ceux dont les eaux ont tout emporté dans leur course, Ceux qui accueillent la vie encore fripée dans des bras heureux Et ceux qui pleurent à la joie de retrouvailles...
Il eut fallu d’un rien qu’elle ne soit bordée d’eau de toute part. Elle est restée une langue de terre baignée sur ses trois bords Par une mer qui l’a rendue captive, mais non pas tout à fait. Il eut fallu d’un rien pour que ses habitants ne soient iliens....
Dans la plaine étale, Seul, l’arbre veille sur l’or Pesant des blés murs.
Elles sont le fruit de l’espérance, Eprouvée au long des jours de patience. Et l’automne qui a vu enfouir la semence, Et l’hiver qui a vu se prolonger les racines Et le printemps qui a vu croitre feuilles et tiges Et l’été qui a vu gonfler et blondir...
Du bon usage de l’inquiétude et de la quiétude Le sujet semble séparer la philosophie de la sagesse ? Ce que nous disent les philosophes, prompts à qualifier positivement l'inquiétude : N'est-il pas vrai qe le but de nos actions c'est de fuir la douleur...
Elle est sans limite la demeure où tu résides Les travaux et les jours en sont les murs Le soleil et le vent la meublent Les paroles et le chant l’habillent La présence s’y tient, immobile.