Psy_chose,
Nommer la chose, Celle qui déborde ou envahit L’entourer de mains heureuses Avant de la laisser délicatement reprendre sa juste place.
Voilliage avec deux ailes, Sillage,Voile, traces d'un voyage à travers les jours
Nommer la chose, Celle qui déborde ou envahit L’entourer de mains heureuses Avant de la laisser délicatement reprendre sa juste place.
On connaissait les fruits de la terre, le lait et la viande des animaux, Comme source d’alimentation. A voir le patrimoine ainsi pris d’assaut, Il faut reconnaître aussi Comme source de nourriture, Les pierres dressées, sculptées Les toiles peintes, la...
Ses yeux de sable Trempent aux Conches Mollement gais, Tandis qu’à Ker Daniau Ils larment de joie Les bonnes feuilles lues Sèchent au vent des Vieilles, Les paroles de sel s’échangent Au fortin, sous l’aile De la mouette rieuse. Le véhicule est à pédale,...
Vos pas vous conduisent aujourd’hui à la ville, vous qui nous avez fait naître parmi les moissons et les bêtes. Et ce n’est pas ces quelques touffes d’herbes que vous emporterez, ni les grains de blé dans vos poches, ni le chat qui vous consolerons de...
Ils se tiennent au creux de notre chair, longtemps. Tour à tour tuteurs lorsqu’ils nous tiennent debout Et canifs lorsqu’ils ravivent la plaie, Ils n’en finissent pas d’être nous, Et sont totalement autres.
Trois véhicules sont là Pour nous conduire hors de nous L’amour nous amène tantôt vers les cimes de l’extase, Tantôt vers les pics de la folie. C’est un transport ailé aux griffes acérées Dont les blessures longtemps après Suintent encore. La colère est...
Veilleurs, Ils se tiennent au bord de la nuit En effleurant le sommeil. Psyché les retient Dans la trame qu’elle tisse Avec les fils du jour. Une boule de chaleur, Echappée d’une forge existentielle, Laisse parfois perler leur front. Le matin les accueille...
L’arbre n’a pas demandé à être embrassé. Collé à son tronc, L’enfant se nourrissait, Tête feuillue et pieds noueux. Et la chaude sève riait De venir battre ses tempes, Mêlée au sang innocent.
De celle du pèlerin, sortait une maigre pitance, De celle mon père, sortaient faisans, perdreaux et canards De celle de mon fils, j’ai extrait les livres à couvrir pour le collège On ne se nourrit plus comme autrefois dans notre siècle, affamé de con...
« Pour assurer une perfection constante dans les teintures de laines, les anciens & les nouveaux règlements ont distingué deux manières de teindre les laines ou étoffes, de quelque couleur que ce soit. L’une s’appelle teindre en grand & bon teint. L’autre,...