humour et poetie

Curieux, du tympan de la basilique Sainte Foy à Conques Curieusement, c’est en se nourrissant d’elle même que la vie se perpétue, Les gros mangent les petits, C’est ainsi ! le chat ne laisse de l’oiseau que les plumes et l’oiseau ne laisse de sa proie...

La corde sensible , Magritte, 1960 Les poètes ont souvent la corde sensible mal placée. Au lieu d’être dans leur tête, ce qui les conduirait à raisonner, comme la plupart des gens, ils l’ont dans le coeur ce qui les conduit à résonner dès qu’une peine...

Si la raison d’être de la nuit, c’est d’enfanter le jour, comme il n’y a pas d'enfantement sans douleur il ne faut pas s’étonner des affres du réveil.

Ce que les marchands disent, C’est qu’il faut consommer des marchandises pour la croissance, pour les emplois. Et ils occupent, avec leurs boniments, tout notre cerveau disponible. Ce que les marchandises disent ; C’est qu’elles sont fatiguées des marchands...

S’il t’arrive un matin de chagrin ou un soir de fatigue de rester confondu devant ton miroir par l’image vieillie d’une personne qui ne te ressemble pas, ne te désole pas dis toi que s’il reste à te regarder c’est qu’il y trouve son compte.

J’ai récemment fait l'expérience d'accepter de mourir, pas de mourir, non, juste accepter de mourir, pas simplement se dire, oui je vais mourir, mais se vivre, sans ce qui nous fait vivre ; Sans la poignée de main du matin sans le petit verre de rouge...

Cette nuit encore, le vent a soufflé fort dans la grande voile des rêves, emportant la liberté endimanchée dans une chevauchée magnifique. Les chevelures des femmes iraniennes se sont mises à onduler au soleil. Les tables ukrainiennes en fête ont retrouvé...

Debout devant le tableau, il n’y avait d’abord vu que du feu. Un vrai feu avec des crépitements et des flammes qui dansaient devant ses yeux. Mais aucune chaleur ne lui parvenait ; Aurait il été trahi par le feu ou par son œil ? Un diable d’homme se mit...