Âge

Publié le par Denis

Vos pas vous conduisent aujourd’hui à la ville, vous qui nous avez fait naître parmi les moissons et les bêtes.

Et ce n’est pas ces quelques touffes d’herbes que vous emporterez, ni les grains de blé dans vos poches, ni le chat qui vous consolerons de la plaine qui ondoie sous les épis, du potager de l’été ni des poulains de l’année.   

Vivre à la ferme est un travail,

Ce n’est pas démériter que de laisser à d’autres le soin des labours et d’entretenir le feu, quand il s’agit d’écrire le dernier chapitre d’une vie au long cours.

Vivre à la ville invite au repos.

Ce n’est pas démériter que de s’appuyer sur l’autre, fille, fils, de sang ou de salle, quand le pas se fait court et que le sol devient hors de portée.

 C’est là votre haute exigence désormais que d’engranger dans quelques mètres carrés le fruit de sillons entamés voilà bien des années.

La campagne sera votre soleil lorsque vous y retrouverez les travaux et les jours qui poursuivront leur œuvre,

La ville sera l’ombre qui vous protégera.

 

 

 

 

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<br /> Vois l'âge!<br /> L'âge voile ?<br /> Age vile?<br /> L'Age voile..<br /> Village, Qu'y Vive l'âge.<br /> Age me voilà!<br /> V.o.i...l....l...a.g.e<br /> <br /> <br />
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