Via Tolosana, 20 mai, fin provisoire
Sans se laisser tenter par les chemins de traverse qui empruntent les arches annonçant la ville rose, les platanes vont, silencieux le long des berges, jusqu'à Toulouse, comme les pèlerins.
Les canards de barbarie eux mêmes méditent au bord de l'eau.
L'ours à pris la pose depuis longtemps. Il se laisse caresser par le regard tout en nourrissant des pensées végétales.
Et c'est la ville. Et c'est Toulouse. Avec son art bien à elle d'attirer le regard sur elle.
Sur ses statues.
Ses colonnes de marbre.
Ses jardins verdoyants au milieu des cloîtres roses.
Ma première partie de chemin s'arrête là.
Ne sais quand reviendra...
Mais je pars plein de gratitude pour toutes les rencontres qui ont été des pierres précieuses sur ce chemin de cailloux, de terre et d'espérance.