Sillage

Publié le par Denis

Sillage

Lorsque sur terre
vient le temps
pour notre corps
de s’effacer,
que laisse-t-on
qui ne s'efface ? 

Des enfants, 
une œuvre, 
un ouvrage, 
une empreinte, 
peut être, 

mais aussi cela qui dure ;

d’y avoir cru
d’avoir osé
d’avoir échoué
d’avoir permis
d’avoir aimé.

de s’être impliqué
de s’être indigné
de s’être relevé
de s’être émerveillé
de s’être laissé aimer

toutes choses qui imprégnent l'air à l’évocation de notre nom
comme le sillage de son parfum après le départ d’une femme.   

 

Publié dans prose poétique

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