La passante
Sur ses doigts passent les nuages
Cependant qu’aucune ombre ne se dessine dans ses yeux.
Elle n’a plus de cils pour battre avec ses paupières
Mais son visage illumine la haie bruissante d’oiseaux.
La corolle des fleurs salue son passage
Tandis que sa poitrine se gonfle de l’air embaumé du soir.
Demain,
Elle aura deux mains expertes sur son sein.