A l’ombre de nos aînés
Nos aînés sont des arbres
À l'ombre desquels nous avons grandi.
Lorsqu'ils se couchent, nous vacillons.
Nous ne sommes plus protégés.
Jusqu’au voile de leur ombre nous manque.
Il nous faut alors prendre toute notre place
Et devenir ceux à l'ombre desquels grandissent d'autres,
Avant que vienne le temps de nous coucher,
Nous aussi, pour les rejoindre.