La Girouette
La girouette
Ils n’ont d’yeux l’un que pour l’autre
Les danseurs du bleu du ciel,
Si frêles, si légers, si beaux.
Point n’est besoin d’élan à leurs gestes
Car c’est le souffle du vent seul
Qui les fait tourner parmi les étoiles,
Sous le regard ému de la lune
Et de quelques autres représentants
De l’humanité joyeuse ou pensive.
Lorsque rien ne viendra les agiter
Ils prendront le temps de voir
A leurs pieds, les hommes et les femmes.
S’aimer, se détacher et vivre, gravement,
Puis la caresse du souffle revenu,
Ils reprendront leur ballet dans le ciel,
Soudé l’un à l’autre, éternels.