Sollicitude

Publié le par Denis

Restée à l’écart des grands sentiments,

Moins prisée que l’amour ou l’amitié,

Qui habitent indifféremment hommes et femmes,

Tu t’es contentée d’une place en notre part féminine

Y faisant ta demeure, inquiète et bienveillante.

 

De là tu nourris ces gestes envers l’autre,

Ni ami, ni amant, mais proche ou lointain.

Tu te glisses dans les enveloppements,

Les gestes tendres et les regards caressants.

 

Sur les champs de bataille, dans la rue,

Comme au cœur des chaudes maisons,

Tu es le baume des blessés, l’élixir des faibles,

Et la parure de ceux qui t’abritent et que tu vêts.

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